Quand l’IA s’invite dans les cuisines du digital learning

Vous l’avez peut-être déjà remarqué : l’intelligence artificielle (IA) est partout. Elle nous aide à choisir des films, à trouver des recettes de pâtes improbables, et désormais… elle s’invite aussi dans le monde du digital learning. Mais au-delà des buzzwords, quel est vraiment l’impact de l’IA sur la conception et le développement de modules de formation en ligne ? Est-elle une aide précieuse ou risque-t-elle de voler le travail des concepteurs pédagogiques et développeurs ? Ou, pire encore, nous contraindre à apprendre de façon monotone ? Si elle a de quoi changer la donne à plusieurs niveaux, l’IA n’est pas encore prête à prendre le contrôle total. Faisons un tour des étapes où l’IA brille (et parfois dérape)…

Conception de contenu : l’IA, votre co-scénariste infaillible (ou presque)

Vous êtes concepteur e-learning, il est tard, vous avez un module à boucler pour demain et… il vous manque encore un scénario. Pas de panique, c’est là que l’IA peut devenir votre meilleur ami. Grâce à des outils de traitement du langage naturel (ou NLP pour les intimes), l’IA peut transformer des documents ennuyeux, des bulletins d’information ou des rapports techniques en scénarios interactifs.

Imaginez-vous en train de siroter un café pendant que l’IA s’occupe de la création de quiz ou de cas pratiques. Magique, non ? Bon, bien sûr, elle n’est pas encore prête à écrire un scénario digne d’un film oscarisé, mais pour des contenus structurés, elle est efficace.

Bien que l’IA puisse automatiser certaines tâches répétitives, l’humain reste indispensable. L’IA n’a pas la capacité d’injecter la sensibilité pédagogique nécessaire pour créer des expériences d’apprentissage engageantes. Les concepteurs pédagogiques, libérés des tâches les plus techniques, peuvent désormais consacrer plus de temps à affiner les scénarios, adapter les contenus aux besoins spécifiques des apprenants et rendre chaque module plus engageant et pertinent. En somme, l’IA améliore l’efficacité, mais la véritable valeur ajoutée réside dans la touche humaine qui fait toute la différence.

Personnalisation à la carte : l’IA, coach privé de vos apprenants

Nous avons tous cet ami qui veut que tout soit personnalisé – de son café à sa playlist Spotify. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les parcours d’apprentissage ? L’IA permet justement cette personnalisation fine en analysant les comportements des apprenants. Temps passé sur une activité, difficulté avec certaines questions, sujets préférés (ou détestés) : l’IA scrute tout, un peu comme un agent secret du digital learning.

Elle peut alors proposer des parcours d’apprentissage ajustés : plus de contenu pour ceux qui ont du mal, des défis pour les experts, et une courbe de progression adaptée à chaque profil. Bref, l’IA devient une sorte de coach privé qui vous dit : « Pas de panique, tu vas y arriver, on reprend doucement ! ». Mais si l’apprenant décide de procrastiner sur Netflix au lieu de suivre son cours ? Là, même l’IA n’y peut rien… pour l’instant !

Traduction automatique : vive les modules multilingues !

Vous venez de publier un module e-learning en français et deux de vos filiales vous demandent : « On peut aussi l’avoir en chinois et en espagnol pour demain ? ». Moment de panique ? Non, car l’IA est là pour sauver la situation.

Bien entendu, il faudra quand même relire les traductions pour éviter les petites erreurs comiques. Mais l’IA vous fait gagner un temps précieux, et les modules peuvent être accessibles à une audience mondiale en un temps record.

Voix off automatisées : la fin des castings interminables

Imaginez : plus besoin de courir après des comédiens voix off, de planifier des sessions d’enregistrement, ou d’attendre que votre narrateur préféré trouve enfin un créneau libre. L’IA et la synthèse vocale transforment les scripts en voix off claires et naturelles, en quelques clics. Il est même possible de choisir l’accent, le ton, et pourquoi pas ajouter un soupçon d’émotion. Besoin d’une voix chaleureuse pour un module sur le bien-être au travail ? Ou d’une voix sérieuse pour expliquer des procédures de sécurité ? L’IA s’adapte aux envies.

Évidemment, si vous rêvez d’une performance à la Morgan Freeman, il faudra encore patienter un peu (ou débourser un gros chèque). Mais en attendant, pour des voix off rapides et efficaces, l’IA fait le job.

Création de personnages animés :
des avatars qui bougent (presque) comme des humains

Pour renforcer l’animation des modules, l’IA peut aussi donner vie à des personnages en 2D ou 3D. Il est ainsi possible créer des avatars qui parlent, sourient, bougent les lèvres… Bref, qui semblent vraiment vivants ! Ces avatars peuvent même interagir avec vos apprenants dans des scénarios immersifs.

Alors, certes, parfois leurs expressions faciales sont encore un peu rigides (un peu comme un sourire forcé à une réunion de famille), mais ils apportent une vraie dimension interactive aux modules. Et qui sait ? Peut-être que d’ici quelques années, ces avatars seront capables de pleurer avec nous lors de nos deadlines serrées !

Analyse et suivi des performances : l’IA, prof super détective

L’IA ne se contente pas de créer et d’animer des contenus : elle sait aussi analyser le parcours de vos apprenants. Des outils peuvent scruter les résultats, identifier les difficultés rencontrées et même prédire les futures erreurs potentielles. L’IA est un peu comme ce prof qui sait toujours quand vous allez échouer un examen (mais qui, cette fois, vous aide vraiment à vous améliorer).

Grâce à cette analyse fine, vous pouvez adapter vos modules en fonction des progrès des apprenants et personnaliser encore davantage leur expérience. Pas de miracle, l’IA ne fait pas tout, mais elle vous évite de passer des heures à décortiquer des fichiers Excel.

Accessibilité automatisée : rendre vos modules inclusifs

Qui dit digital learning dit aussi accessibilité pour tous. Mais soyons honnêtes : concevoir un module qui respecte toutes les normes d’accessibilité, c’est un peu comme essayer de comprendre les instructions d’un meuble IKEA… sans notice. Heureusement, l’IA peut nous guider grâce à des outils qui analysent les contenus et nous aident à respecter les normes d’accessibilité (sous-titres, descriptions d’images, contrastes, etc.). 

Avec ces solutions, plus besoin de stresser pour savoir si un module est inclusif : l’IA nous aide à le rendre accessible à tous.

Développement : l’IA, un boost pour les développeurs e-learning

Maintenant que nous avons parlé de la conception, place au développement ! Eh oui, l’IA ne se contente pas de créer des contenus, elle est aussi un allié pour les développeurs. Elle peut automatiser certains processus techniques.

L’IA est capable de générer des environnements interactifs, des avatars autonomes, ou encore de tester les comportements des utilisateurs pour affiner les scénarios d’apprentissage. Cela signifie qu’elle est capable de créer des environnements, des simulations et de les ajuster.

En outre, l’IA permet de tester automatiquement les modules e-learning pour identifier les bugs, vérifier l’ergonomie, et même anticiper les comportements inattendus des apprenants. C’est comme si l’IA jouait au bêta-testeur, mais en plus efficace (et surtout, sans pause-café !).

L’IA ne remplace pas les développeurs (heureusement pour eux), mais elle peut éliminer une partie des tâches rébarbatives. Ce qui leur permet de se concentrer sur des aspects plus créatifs et stratégiques du développement e-learning.

L’IA ne remplace pas les experts, elle les libère !

Alors, l’IA est-elle l’ultime solution pour la conception et le développement des outils de digital learning ? Disons qu’elle est un outil formidable pour simplifier la vie et automatiser certaines tâches fastidieuses. Mais ne l’oublions pas : l’IA reste un outil, et c’est l’humain qui garde la touche finale. Personnaliser, adapter, rendre vivant et empathique : pour toutes ces tâches, c’est encore la créativité et la sensibilité pédagogique qui font la différence.

 

En bref, l’IA, c’est comme un robot pâtissier dans la cuisine : il vous aide à préparer de superbes gâteaux, mais c’est encore vous qui apportez la touche magique qui les rend inoubliables. Alors, soyons prêts à cuisiner du digital learning avec une pincée d’IA !

VR et LMS/LRS : quelles compatibilités ?

Depuis plusieurs années, la réalité virtuelle (RV ou VR en anglais) révolutionne de nombreux secteurs, et la formation ne fait pas exception. En offrant des expériences immersives et interactives, la RV permet aux apprenants de se plonger dans des environnements simulés, favorisant ainsi une meilleure compréhension des concepts et une mémorisation accrue. Cependant, l’essor de la réalité virtuelle dans le domaine de la formation soulève de nouvelles questions. Comment suivre et évaluer les progrès des apprenants en réalité virtuelle ? Comment collecter et analyser les données générées par leurs interactions ? Cet article vise à identifier les concepts, les outils et les bonnes pratiques actuelles pour répondre aux besoins spécifiques du suivi de la formation en réalité virtuelle.

LMS, SCORM : Définitions et limites

Avant de plonger dans l’analyse de l’état de l’art sur les outils et méthodes de suivi de l’apprentissage en réalité virtuelle, il convient de rappeler quelques notions.

Un LMS (Learning Management System) est une plateforme qui permet de créer, de gérer et de suivre des parcours de formation en ligne : modules e-learning, quiz, capsules vidéos, classes virtuelles… Les LMS permettent notamment :

  • de créer des utilisateurs (apprenant, administrateur, tuteur…),
  • de déposer des contenus de formation (unité d’apprentissage) dans des cours ou parcours
  • de les assigner a des apprenants.

La plupart des LMS permettent d’enregistrer et analyser les remontées d’informations (de base) envoyées par les contenus de formation en utilisant la norme de communication SCORM (Sharable Content Object Reference Model). Modèle de référence pour les objets d’apprentissage partageables, SCORM regroupe un ensemble de normes techniques permettant de faire communiquer le contenu de formation avec le LMS de manière standardisée.

Les principaux outils de gestion de l'apprentissage (LMS) existants sont principalement conçus pour les formations en ligne traditionnelles : ces LMS ne permettent pas d’héberger des contenus en réalité virtuelle et, a fortiori, de collecter les données primaires de formation (score obtenu, temps passé, nombre de tentatives…).

SCORM vs. xAPI : quelles différences ?

Bien qu’il ait été un standard de référence pendant de nombreuses années, SCORM présente certaines limites par rapport aux nouvelles technologies d’apprentissage telles que la réalité virtuelle :  

  • En premier lieu, SCORM est fortement lié à l’environnement LMS. Son utilisation dans d’autres contextes tels que les formations immersives ou les simulateurs VR n’est donc pas possible.
  • De plus, utilisé pour tout autre type d’apprentissage, SCORM se concentre principalement sur les résultats finaux (remontée d’une note, réussites/échecs), sans fournir une vision détaillée (grain par grain) du parcours de l’apprenant ou de ses interactions avec le contenu.

Face aux limites du SCORM et pour répondre au besoin d’une plus grande précision (ou granularité) dans la collecte de données, notamment dans les environnements d’apprentissage immersifs, le xAPI (Experience API) est apparu.

Contrairement au SCORM, le xAPI permet de capturer toutes les interactions d’un apprenant avec un contenu, qu’il s’agisse d’un clic, d’une réponse à une question, ou d’une action dans un environnement virtuel.

Vient alors le LRS...

Le LRS (Learning Record Store) joue un rôle central dans l’écosystème xAPI. 

Contrairement au LMS, qui gère principalement les cours en ligne, le LRS est conçu pour stocker toutes les données liées aux expériences d’apprentissage, sous forme de traces xAPI. 

Véritable « journal de bord » des apprenants, il recueille et analyse en profondeur leurs interactions avec le contenu de formation. Qu’il s’agisse de mouvements, de gestes, d’expressions faciales, ou même du suivi des yeux (eye tracking), le LRS enregistre une multitude de données. Il peut ainsi suivre aussi bien des expériences formelles (comme des modules e-learning) qu’informelles (consultation de sites web, participation à des événements, lecture de livres, etc.). Peu d’activités échappent à cette capacité de suivi, permettant une analyse personnalisée et approfondie de chaque parcours.

Ces informations sont appelées « traces d’apprentissage », « traces xAPI » ou encore « xAPI statements »

Les enjeux de la remontée de données des formations immersives en VR

L’intégration de la réalité virtuelle dans les parcours de formation ouvre de nouvelles perspectives pour l’apprentissage, mais soulève également des défis en termes de suivi et d’évaluation. La collecte et l’analyse des données générées par les interactions des apprenants en VR représentent un enjeu majeur.

En permettant une meilleure compréhension des interactions des apprenants, ces données offrent de nouvelles perspectives pour personnaliser les parcours de formation, améliorer l’efficacité des contenus et développer de nouvelles méthodes pédagogiques adaptées à l’environnement immersif.

  • Mesure de l’engagement : en mesurant le temps que les apprenants passent sur chaque tâche ou module, il est possible d’identifier les contenus les plus engageants ;
  • Identification des difficultés : en analysant les actions des apprenants, il est possible d’identifier les points où ils rencontrent des difficultés. L’analyse des erreurs commises permet de mettre en évidence les concepts mal compris et d’ajuster les explications.
  • Personnalisation de l’apprentissage : en fonction des données collectées, il est possible de personnaliser le parcours de formation de chaque apprenant, en lui proposant des activités adaptées à son profil et à ses besoins.
  • Évaluation de l’efficacité des contenus : l’analyse des données permet d’évaluer l’efficacité des différents contenus et de les améliorer en conséquence.

Limites actuelles des LMS face aux défis de la VR

Les LMS ont été conçus initialement pour répondre aux besoins des formations en ligne traditionnelles (i.e. via une interface ordinateur). Bien qu’ils soient des outils puissants, la quasi-totalité des LMS ne permettent d’héberger ni de créer des contenus jouables via un casque de réalité virtuelle.

Une solution partielle existe et consiste à utiliser le webservice de la plateforme LMS. Lorsque celui—ci existe et est configuré, il permet à une application externe de communiquer avec la plateforme pour échanger des informations (authentification de l’utilisateur et transmission des données SCORM).

 

La mise en place de ce webservice est rarement incluse dans les prestations d’installation et de configuration de la plateforme et nécessite généralement des prestations supplémentaires. Par ailleurs, l’implémentation dans le contenu VR de la brique de communication avec le webservice nécessite des compétences de développement web complémentaires aux compétences de développement applicatif VR et représente un coût supplémentaire pour chaque nouveau contenu VR.

LMS, LRS : les tendances du marché

Face aux limites des LMS traditionnels, le marché évolue rapidement pour répondre aux besoins spécifiques des formations en réalité virtuelle. Plusieurs tendances émergent :

Émergence de plateformes LMS spécialisées VR

Des nouvelles plateformes LMS voient le jour, conçues spécifiquement pour gérer des formations en VR. Ces solutions peuvent intégrer nativement les moteurs de jeux (Unity, Unreal Engine) et offrent des fonctionnalités avancées pour la création, le déploiement et le suivi des expériences immersives.

Malheureusement, ces plateformes commerciales sont majoritairement des solutions propriétaires qui s’ajoutent inévitablement aux plateformes LMS classiques. Cela a pour conséquence de doubler le coût de souscription aux services de plateforme de formation. Par ailleurs ces solutions peuvent poser des problèmes juridiques vis à vis de la protection des données personnelles (mode SASS avec stockage dans le cloud).

Du côté des LMS open-source...

Du côté des LMS open source comme Moodle, l’absence de prise en charge native des traces d’apprentissage xAPI représente une limitation majeure, surtout pour les acteurs de la formation immersive (VR, AR, et XR). Cela signifie que, sans l’ajout de fonctionnalités ou de plugins spécifiques, ces plateformes ne peuvent pas enregistrer et analyser en détail les interactions complexes des utilisateurs dans les environnements immersifs, comme les mouvements, les gestes, ou les actions spécifiques réalisées dans un espace virtuel. Ce manque réduit considérablement la capacité à suivre les progrès dans des expériences d’apprentissage riches et interactives, pourtant essentielles à la formation immersive.

Cependant, avec l’évolution rapide des technologies et des standards comme xAPI, des opportunités émergent pour surmonter ces limites. Des développements récents permettent une intégration plus fluide des contenus immersifs dans des LMS comme Moodle, notamment via des plugins ou des passerelles vers des LRS externes. Ces LRS, interconnectés avec Moodle, peuvent recueillir et stocker les données générées par les environnements immersifs, permettant ainsi de suivre de manière détaillée et exhaustive les interactions des apprenants dans la réalité virtuelle, augmentée ou mixte (XR).

Grâce à ces avancées, il devient possible de mieux intégrer des formations immersives au sein des parcours pédagogiques gérés par des LMS open source, ouvrant ainsi la voie à des expériences d’apprentissage plus engageantes et à une évaluation plus précise des compétences développées dans des contextes immersifs.

Du LMS vers un écosystème d'outils spécialisés : le Xleaning (Experience Learning Plateform)

La combinaison d’outils open source et spécialisés, reliés par des protocoles standard xAPI, permet de créer un environnement d’apprentissage sur mesure, plus flexible et adapté aux besoins spécifiques. Le choix de la solution la plus adaptée se basera alors souvent sur l’utilisation combinée et spécifique d’outils spécialisés pour constituer un vrai « écosystème d’expérience d’apprentissage ». Cela passe par une spécialisation des outils, comme par exemple :

  • Le LMS qui sera utilisé uniquement pour gérer l’authentification des apprenants, l’hébergement des modules et l’assignation des parcours.
  • Le « launcher »: installé sur le dispositif immersif, il fera le lien entre l’utilisateur connecté et la liste des modules VR auxquels il peut accéder en communiquant avec la LMS. Ce composant se chargera de télécharger et d’installer sur le casque automatiquement le module VR (s’il n’est pas déjà installé).
  • Le LRS sera uniquement dédié au traitement du stockage des traces d’apprentissage Xapi y compris en dehors de la LMS.

Les données des traces d’apprentissage du LRS seront quant à elles, exploitées par une solution d’analyse de données (Data Learning Analytics) pour générer des rapports personnalisés avec des indicateurs clés de performance (KPI) qui ont du sens pour la gestion de vos formations.

Le marché des LMS pour la VR est en pleine mutation. Par conséquent, les organisations doivent adopter une approche pragmatique et personnalisée pour choisir la bonne combinaison de solutions. Accompagné par une expertise technique solide, vous serez en mesure de créer des expériences d’apprentissage immersives et efficaces.

 

Conclusion

Pour tirer pleinement parti des potentialités de la formation en VR, il est recommandé d’adopter une approche modulaire et flexible :

  • Privilégier les solutions ouvertes et modulaires : Les solutions open source offrent une plus grande personnalisation et une meilleure intégration avec d’autres outils.
  • Définir une stratégie de collecte et d’analyse des données : Il est essentiel de définir clairement les données à collecter, les indicateurs clés à suivre pour choisir les outils d’analyse adaptés.
  • Miser sur l’interopérabilité : Choisir des outils compatibles avec les standards xAPI pour faciliter l’échange de données entre les différents composants de l’écosystème.
  • Collaborer avec les experts : Faire appel à des spécialistes en pédagogie, en technologie et en données pour vous accompagner dans la conception et la mise en œuvre d’une solution adaptée aux besoins spécifiques de votre organisation.

Le marché des outils de suivi de l’apprentissage en VR est en constante évolution. On peut donc s’attendre à voir émerger de nouvelles solutions toujours plus performantes et spécialisées. L’intelligence artificielle devrait également jouer un rôle de plus en plus important notamment dans l’analyse des données et la personnalisation des parcours d’apprentissage. Les standards ouverts comme xAPI continueront de se développer pour faciliter l’interopérabilité entre les différents outils.

Les défis posés par les digital natives à la formation : adapter le digital learning aux jeunes générations

L’émergence des digital natives a bouleversé les paradigmes éducatifs traditionnels. Ayant grandi dans un monde hyperconnecté, ces jeunes générations maîtrisent les outils numériques, mais présentent également des particularités d’apprentissage qui influencent la manière dont le digital learning doit leur être proposé. Cette transformation engendre plusieurs défis pour les formateurs et concepteurs de digital learning. Décryptons ensemble les conséquences des caractéristiques des digital natives sur les approches du digital learning et examinons comment adapter ces formations pour répondre efficacement à leurs besoins.

Un besoin de formats courts et engageants : l'essor du micro-learning

Les digital natives sont habitués à consommer du contenu en petites portions rapides, qu’il s’agisse de vidéos courtes, de messages sur les réseaux sociaux, ou de mises à jour en temps réel. Ce mode de consommation impacte directement leur capacité à rester concentrés sur des contenus plus longs ou complexes.

Conséquences sur le digital learning

  • Fragmentation des contenus : Les formations digitales destinées aux digital natives doivent éviter les formats longs et privilégier le micro-learning, c’est-à-dire des modules courts (de 5 à 10 minutes) qui concentrent les informations clés. La structuration des cours en petites unités permet de maintenir l’attention et de réduire la surcharge cognitive.
  • Interactions fréquentes : Pour retenir l’attention des digital natives, il faut introduire des éléments interactifs tout au long du parcours, comme des quiz rapides ou des exercices pratiques, pour favoriser la rétention des connaissances.

Une concentration fragile : l’importance de l’engagement actif

Le monde numérique hyperconnecté a développé chez les digital natives une tendance à la distraction. Leurs capacités attentionnelles sont fragmentées par les multiples sollicitations numériques, ce qui pose un défi important pour les formations en ligne.

Conséquences sur le digital learning

  • Gamification et apprentissage ludique : Pour contrer la perte d’attention rapide, il est essentiel d’intégrer des éléments de gamification dans les formations e-learning. L’introduction de défis, de points, de badges ou de systèmes de progression encourage la participation active et maintient l’intérêt tout au long du module.
  • Engagement multisensoriel : Il est recommandé de diversifier les formats pédagogiques, en intégrant des vidéos, des podcasts et des infographies interactives. Cette approche multimodale stimule plusieurs canaux d’apprentissage simultanément et capte l’attention de manière plus soutenue.

Difficultés de mémorisation : des outils pour renforcer l'apprentissage à long terme

Les digital natives tendent à externaliser leur mémoire, utilisant fréquemment des moteurs de recherche ou des assistants numériques pour accéder rapidement à l’information. Cette habitude de déléguer la mémorisation à des outils numériques peut affaiblir leur capacité à retenir des informations sur le long terme.

Conséquences sur le digital learning

  • Feedback instantané : Les systèmes d’apprentissage adaptatifs, qui offrent des retours immédiats à l’apprenant après chaque activité ou évaluation, permettent de renforcer la rétention des connaissances et d’ancrer les apprentissages plus durablement.
  • Répétition espacée : Les stratégies d’apprentissage doivent intégrer des techniques de répétition espacée (spaced repetition), qui permettent de renforcer la mémorisation à long terme en révisant les concepts à intervalles réguliers.

Dépendance aux outils numériques : encourager l’autonomie et la réflexion critique

Bien que les digital natives soient à l’aise avec les technologies, ils peuvent présenter une dépendance excessive à ces outils pour résoudre des problèmes, ce qui affecte leur capacité à réfléchir de manière critique ou à planifier leurs tâches de manière autonome.

Conséquences sur le digital learning

  • Problématiques ouvertes et études de cas : Les formations doivent inclure des études de cas et des projets ouverts qui demandent aux apprenants de résoudre des problèmes complexes sans recours immédiat aux outils numériques. Cela stimule leur pensée critique et renforce leur autonomie.
  • Encourager l’évaluation des sources : Dans un environnement numérique où les informations sont pléthoriques, les modules de digital learning doivent intégrer des activités qui apprennent aux digital natives à analyser et vérifier la qualité des informations qu’ils consultent. Cela leur permet de développer un esprit critique et d’éviter la désinformation.

Problèmes de planification : intégrer des compétences en gestion du temps

Les digital natives ont grandi dans un monde de gratification immédiate, où la notion d’effort prolongé est parfois diluée. Cette tendance peut affecter leur capacité à gérer leur temps et à planifier leurs apprentissages sur le long terme.

Conséquences sur le digital learning

  • Structuration claire des parcours : Les formations en ligne doivent être conçues avec une structure claire, indiquant des étapes et des objectifs bien définis à chaque phase. Des outils de planification intégrés, comme des timelines ou des rappels d’échéances, aident les digital natives à mieux organiser leur apprentissage.
  • Enseigner la gestion du temps : Les modules peuvent intégrer des conseils ou des outils sur la gestion du temps (par exemple, des techniques de time-blocking), qui aident les apprenants à organiser leur travail et à structurer des tâches complexes.

Pour réussir à former efficacement les digital natives, le digital learning doit donc s’adapter aux spécificités de cette génération. L’usage du micro-learning, la gamification, les outils interactifs, et l’intégration d’approches multimodales sont autant de leviers pour capter leur attention et favoriser leur apprentissage. Parallèlement, il faut renforcer des compétences parfois délaissées, telles que la mémorisation à long terme, la planification et la réflexion critique, afin de former des apprenants autonomes et capables de faire face aux défis du monde numérique.

En adoptant ces stratégies, le digital learning peut non seulement répondre aux besoins des digital natives, mais aussi les préparer aux exigences du monde professionnel, où les compétences de gestion du temps, d’autonomie et d’évaluation des informations sont de plus en plus cruciales.

Gamifier pour mieux former : la ludo-pédagogie, le parti-pris gagnant du elearning

Imaginez un monde où l’apprentissage n’est plus une contrainte mais une aventure palpitante, où chaque leçon est une découverte et chaque défi, une opportunité d’acquisition de compétences. C’est le cœur même de la ludo-pédagogie.

Ce webinaire vous plonge au cœur de la ludo-pédagogie, avec une promesse simple mais puissante : captiver, motiver et mémoriser.

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Nous explorerons ensemble les leviers de cette pédagogie et comment les adapter à votre public cible et vos objectifs pédagogiques

Rejoignez-nous pour découvrir la puissance de la ludo-pédagogie au service du digital learning. Inscrivez-vous dès maintenant !

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Soyez novateur avec Scorm®, audacieux avec TinCan® !

Soyez audacieux avec SCORM, novateur avec Tin Can

Dans l’univers de la formation professionnelle, l’innovation pédagogique est primordiale pour répondre efficacement aux besoins évolutifs des apprenants et des organisations. Les technologies éducatives telles que SCORM® (Sharable Content Object Reference Model) et TinCan® (également connue sous le nom de Experience API ou xAPI) jouent un rôle clé dans cette dynamique, offrant des cadres normatifs pour la création, la distribution et le suivi des contenus de formation.

Pourquoi avoir créé SCORM®

Créé dans les années 80, SCORM® répondait à un besoin urgent de normalisation des processus de formation professionnelle, depuis la diffusion des contenus jusqu’aux remontées d’informations. Son objectif était de permettre la transversalité des contenus et l’interopérabilité des outils de distribution, notamment les systèmes de gestion de l’apprentissage (LMS). SCORM® a ouvert la voie à des stratégies de conception de parcours de formation plus élaborées, en facilitant notamment l’adaptation des parcours aux profils et compétences des apprenants.

Les évolutions de SCORM®

SCORM® est marqué par la vision pédagogique de son époque, se concentrant sur des grains pédagogiques unitaires (SCOs) distribués de manière isolée à l’apprenant avec un score unique. Avec l’évolution des versions, notamment SCORM 1.2 et SCORM 2004 4th, on note une divergence dans l’adaptation des plateformes LMS, passant de MonoSCO, limité à un contenu unique et un seul score, à MultiSCO, qui permet une organisation flexible des contenus pédagogiques et la remontée de scores à plusieurs étapes, offrant ainsi une richesse dans la conception des parcours de formation.

Le concept de Package SCORM a apporté une flexibilité encore plus grande, permettant une personnalisation profonde des parcours d’apprentissage en fonction des besoins spécifiques des apprenants et des objectifs pédagogiques visés. À travers un fichier manifeste XML, les formateurs peuvent désormais structurer les SCOs et les ressources associées de manière à créer un environnement d’apprentissage qui s’adapte non seulement aux progrès individuels des apprenants, mais aussi à des stratégies d’enseignement innovantes. Cela ouvre la porte à une variété de méthodes pédagogiques, depuis le séquençage strict basé sur les performances jusqu’à une exploration libre des contenus, en passant par des scénarios conditionnels qui répondent dynamiquement aux interactions des apprenants.

Cependant, les limites inhérentes à SCORM, principalement son cadre rigide et sa conception orientée vers des interactions unidirectionnelles, sont devenues évidentes face à l’évolution des paradigmes pédagogiques. L’apparition de formats d’apprentissage dynamiques et multimodaux – tels que les jeux sérieux, les webinaires, les MOOCs, et les expériences immersives (VR, AR) – appelle à une révision des mécanismes de suivi et d’interaction pédagogique. L’introduction de xAPI représente une réponse à cette demande, en élargissant le spectre des activités traçables au-delà des limites traditionnelles, embrassant une vision holistique de l’apprentissage où chaque action devient une opportunité d’enrichissement et de développement. Avec sa capacité à intégrer des expériences d’apprentissage diversifiées et son architecture ouverte, xAPI se positionne comme une évolution naturelle vers une pédagogie centrée sur l’apprenant, favorisant un apprentissage autonome, interactif, et profondément personnalisé.

xAPI, soyez audacieux

L’Experience API, plus connue sous le nom de xAPI, révolutionne la formation en dotant chaque ressource pédagogique d’une capacité unique de communication au sein d’un système centralisé de gestion de la formation, le tout via une interface de programmation ouverte et accessible. Successeur de SCORM, xAPI se distingue par sa flexibilité et son ouverture, nécessitant un Learning Record Store (LRS) pour stocker et analyser les données d’apprentissage. Cette technologie permet une conception globale de l’apprentissage, où chaque interaction, que ce soit un échange avec d’autres apprenants, une consultation de matériels, ou l’engagement dans des activités multimédias, contribue à la trajectoire formative de l’individu. Plus encore, xAPI peut intégrer des expériences hors ligne avec une intégration asynchrone des données, comme celles issues d’expériences de réalité virtuelle, enrichissant ainsi le dossier d’apprentissage de l’apprenant avec une large variété d’expériences.

La voie vers le SMART Learning

La transition vers le SMART Learning représente une libération des contraintes traditionnelles de la formation, plaçant l’apprenant au centre d’un univers d’apprentissage illimité. Cette approche pédagogique redéfinit les rythmes d’apprentissage, permettant à chaque individu de progresser selon ses propres termes, libéré des restrictions imposées par les contenus et méthodes d’enseignement conventionnels. Dans cet écosystème, l’apprenant prend le contrôle de son développement personnel et professionnel, évoluant de manière autonome à travers un parcours d’apprentissage personnalisé. Le rôle du formateur se transforme en celui d’un mentor, qui guide plutôt qu’il n’instruit, enrichissant le voyage formatif avec une diversité de ressources et d’outils adaptés aux besoins et aspirations de chaque élève. L’intelligence artificielle (IA) s’ajoute à ce paysage en tant que catalyseur d’apprentissage, capable d’analyser et de répondre aux comportements des apprenants pour optimiser leur expérience éducative. Ainsi, l’éducation se redéfinit comme un pilier d’épanouissement continu, ancré dans l’adaptabilité, l’interaction et la personnalisation.

Types d'apprentissage

La puissance de la réflexion métacognitive dans l’elearning

La puissance de la réflexion métacognitive dans l’e-learning

La réflexion métacognitive : définition et enjeux

La réflexion métacognitive est un élément essentiel de la pédagogie qui enrichit significativement le processus d’apprentissage. Elle éveille chez les apprenants une prise de conscience accrue de leurs méthodes d’étude et de leur approche des tâches, leur permettant d’ajuster leurs stratégies pour optimiser leur efficacité. Cette introspection révèle non seulement les zones nécessitant un renforcement ou un soutien supplémentaire mais initie également une démarche proactive pour combler les lacunes, ce qui se traduit par une amélioration significative de la rétention des connaissances sur le long terme. En cultivant une meilleure compréhension de leur processus d’apprentissage, les apprenants gagnent en autonomie, ce qui stimule leur motivation et renforce leur engagement dans leur parcours de formation.

De plus, en encourageant une approche critique de la résolution de problèmes, la métacognition ouvre la voie au développement de stratégies plus efficaces et adaptatives. Elle joue un rôle déterminant dans la capacité à appliquer les compétences et les savoirs acquis dans un contexte à un autre, facilitant ainsi le transfert d’apprentissage. Cette capacité d’adaptation et de transfert souligne l’importance de la métacognition non seulement pour la réussite académique mais aussi pour une application pratique et flexible des connaissances dans diverses situations de la vie réelle.

Stratégies d'application

Avec la croissance exponentielle de l’apprentissage en ligne, la métacognition présente de réelles opportunités pour en maximiser l’efficacité. Quelques stratégies peuvent être mises en place pour appliquer la réflexion métacognitive en elearning.

L’auto-évaluation régulière via des quizz formatifs permet aux apprenants de tester leur compréhension et de zoomer sur les domaines nécessitant plus d’attention. En utilisant des questions de réflexion, on peut aller plus loin et encourager la pensée critique. Il est possible, par exemple, d’intégrer régulièrement une étude de cas mettant en application la connaissance récente.

Imaginons des apprenants ayant découvert le concept de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Une fois, le concept exposé, il leur est demandé de conseiller une entreprise fictive, « EcoTech », qui développe des technologies propres mais fait face à des défis économiques et sociaux. Les apprenants sont confrontés à plusieurs décisions que EcoTech doit prendre concernant la RSE. Pour chaque décision, ils doivent choisir une option et ils découvrent les conséquences immédiates de leur choix sur les piliers de la RSE.

Après chaque décision, une réflexion métacognitive est encouragée. Il s’agit de répondre à une série de questions sur pourquoi ils ont choisi cette option et comment elle est alignée avec les principes de la RSE :  Quels facteurs avez-vous pris en compte pour prendre votre décision ? Comment votre choix reflète-t-il un équilibre entre les considérations économiques, sociales, et environnementales ? Quelles sont les implications à court et à long terme de votre décision pour les parties prenantes concernées ? Comment auriez-vous pu améliorer votre décision avec plus d’informations ou de ressources ?

Incorporer des pauses dédiées à la réflexion dans le contenu d’apprentissage, invitant les apprenants à s’arrêter et à réfléchir sur ce qu’ils viennent d’apprendre à travers des questions guidées, est également particulièrement formateur.  Ainsi, pour aider les apprenants à organiser leurs pensées et à suivre leurs progrès, il peut être judicieux de les encourager à tenir un journal numérique pour réfléchir sur ce qu’ils ont appris, les défis rencontrés, et les stratégies utilisées. Il est possible d’utiliser des applications d’apprentissage auto-réflexives qui soutiennent la réflexion métacognitive comme Evernote, Reflectly, Notion, Quizlet, MindMeister, Google Keep, ou encore Socrative.

Cette réflexion peut aussi être faite via des vidéos réflexives ou des enregistrements. Les apprenants sont alors invités à exprimer oralement leur processus d’apprentissage et les stratégies qu’ils trouvent efficaces.

Enfin, une autre stratégie puissante est le feedback auto-généré qui consiste à encourager les apprenants à se poser des questions critiques sur leur compréhension et à rechercher activement des réponses à travers des ressources supplémentaires ou en approfondissant les sujets difficiles. Pour illustrer cette stratégie, imaginons un feedback autogénéré dans un cours de programmation en python. Avant de commencer le module, les apprenants complètent un quiz rapide pour évaluer leurs connaissances préalables. Ils reçoivent immédiatement les résultats avec des explications pour chaque réponse, leur permettant de comprendre leurs lacunes avant même de commencer. Le cours se poursuit par une série de vidéos. Après chaque leçon vidéo, les apprenants sont invités à noter dans un journal numérique ce qu’ils ont compris, les points de confusion et comment ils pensent utiliser cette nouvelle connaissance. Les apprenants travaillent ensuite sur des exercices de programmation, puis auto-évaluent leur code en fonction de critères donnés par le formateur comme la propreté du code, l’efficacité et l’utilisation correcte des concepts appris. Feedback autogénéré : en comparant leur travail aux critères, les apprenants identifient spécifiquement où ils excellent et où ils ont besoin de s’améliorer. Après s’être auto-évalués, ils reçoivent une « mission de recherche » qui consiste à trouver des informations complémentaires pour résoudre les problèmes de code qu’ils n’ont pas réussi à corriger seuls. En fin de module, les apprenants répondent à des questions de réflexion métacognitive, telles que « Comment votre stratégie de recherche d’informations a-t-elle influencé votre apprentissage ? », « Quels obstacles avez-vous rencontrés lors de la recherche et comment les avez-vous surmontés ? », « Comment pouvez-vous appliquer les stratégies d’apprentissage que vous avez développées dans ce module à de nouveaux sujets ou défis ? ».

En conclusion

La réflexion métacognitive est une compétence essentielle dans l’arsenal pédagogique mais aussi un catalyseur puissant pour un apprentissage profond et durable. À travers des stratégies telles que l’auto-évaluation, l’utilisation de journaux numériques, la mise en place de pauses réflexives, l’emploi d’applications autoréflexives, et le feedback autogénéré, les formateurs peuvent équiper efficacement les apprenants des outils nécessaires pour naviguer dans le paysage complexe de l’information et du savoir.

L’incorporation de ces pratiques dans l’elearning montre que la technologie n’est pas seulement un moyen de diffuser l’information mais peut aussi être un partenaire dans le développement de la pensée critique et de l’autoréflexion. En encourageant les apprenants à s’engager activement avec le matériel d’apprentissage, à réfléchir sur leur propre compréhension, et à rechercher de manière autonome des voies d’amélioration, l’elearning transcende ses limites perçues et révèle tout son potentiel en fournissant une expérience d’apprentissage riche et transformatrice.

Casque Vision Pro : quel impact pour la formation ?

Casque vision pro : quel impact pour la formation ?

Apple Vision Pro vient d’être annoncé en fanfare. Non encore disponible sur le marché français, son potentiel d’impact sur la formation professionnelle est considérable. Les Directions Formation ont tout intérêt à suivre l’affaire de près… L’occasion également d’un rappel sur les casques VR2024.

L’année 2023 a été témoin de plusieurs tendances clés dans le développement des casques VR, incluant l’autonomie, l’amélioration de la résolution d’écran, la réduction du poids des appareils et l’intégration de technologies de suivi des mouvements plus précises. Très abordables financièrement, les populaires Quest 3 et Pico 4 ont ainsi offert des expériences immersives de haute qualité, sans le fardeau d’un équipement lourd ou d’une installation complexe. Ils ont rendu la formation en réalité virtuelle plus accessible aux entreprises de toutes tailles.

L’évolution des casques de réalité virtuelle (VR) vers la réalité mixte (MR) est une autre tendance majeure qui a pris de l’ampleur. La réalité mixte combine des éléments de réalité virtuelle et de réalité augmentée (AR), offrant un spectre plus large d’expériences immersives, plus riches et plus contextuelles. Cette transition marque un changement significatif dans la manière dont nous interagissons avec le contenu numérique, en le fusionnant de manière transparente avec le monde réel.

Dans le domaine de la formation, cela signifie que les apprenants peuvent manipuler des objets virtuels tout en restant conscients et interactifs avec leur environnement réel, ce qui enrichit l’apprentissage et améliore la rétention des connaissances. Par exemple, dans le secteur médical, les étudiants peuvent pratiquer des procédures chirurgicales dans un environnement virtuel superposé à des mannequins physiques, offrant une simulation très réaliste. De même, dans la formation industrielle, les opérateurs peuvent recevoir des instructions virtuelles et des conseils superposés sur des machines réelles, facilitant ainsi l’apprentissage et la maintenance sur le terrain.

À l’aube de son lancement sur le marché français, l’Apple Vision Pro suscite déjà un vif intérêt pour son potentiel disruptif dans le domaine de la formation professionnelle. Ce casque de réalité mixte et virtuelle, doté du système d’exploitation Apple VisionOS, promet d’ouvrir de nouvelles frontières dans l’apprentissage et le développement des compétences.

En premier lieu, l’Apple Vision Pro devrait se distinguer par sa capacité à exécuter des applications d’une qualité graphique supérieure, surpassant de loin les performances des casques VR existants. De plus, avec une résolution de 23 millions de pixels et un affichage 3D Micro-OLED,  l’Apple Vision Pro veut garantir une clarté et une précision visuelles exceptionnelles. Cette qualité d’image remarquable, associée à une immersion sonore de premier plan, marqueront une avancée significative dans le contexte de la formation en VR, où le hyper-réalisme s’avère être un facteur clé d’engagement.

Une autre innovation majeure de l’Apple Vision Pro réside dans sa capacité à capturer les mouvements des yeux, les gestes de la main et les commandes vocales, sans nécessiter l’usage de manettes. Cette fonctionnalité enrichit l’interaction avec le contenu de formation, rendant l’apprentissage plus intuitif. De plus, sa grande capacité de stockage signifie que les utilisateurs pourront accéder à une vaste bibliothèque de formations, allant de la simple initiation aux cours plus avancés.

L’aspect spatial décrit pour l’Apple Vision Pro souligne une autre avancée dans la gestion des espaces virtuels et la réalité augmentée. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de positionner et d’interagir avec des interfaces virtuelles dans l’espace physique qui les entoure. L’utilisateur peut ainsi placer des éléments virtuels, tels que des écrans, des tableaux de bord, ou des objets 3D, dans un espace physique, comme une pièce de leur domicile ou bureau. Par exemple, positionner un écran virtuel sur un mur vide et un objet 3D sur une table. Ce qui distingue cette capacité, c’est le suivi spatial précis et persistant. Une fois qu’un élément virtuel est placé dans un espace physique, l’Apple Vision Pro mémorise sa position. Vous pouvez quitter la pièce, puis y revenir plus tard, et retrouver l’élément exactement à l’endroit où vous l’aviez laissé.

Les formateurs pourront ainsi créer des espaces de travail virtuels sur mesure, disposant d’écrans et d’outils nécessaires à leur activité sans nécessiter d’équipement physique additionnel. Cela permettra de créer une grande variété d’environnements d’apprentissage interactifs et immersifs, où les apprenants  pourront interagir avec des matériaux didactiques virtuels intégrés à leur espace..

Enfin, en permettant aux apprenants de naviguer et d’interagir ensemble et de façon fluide et naturelle dans un espace virtuel, l’Apple Vision Pro devrait faciliter une approche structurée et interactive de la formation, transcendant les barrières physiques et réinventant la manière dont nous apprenons et travaillons en groupe.

En conclusion, l’Apple Vision Pro offre un potentiel immense pour révolutionner la formation professionnelle, en proposant des expériences d’apprentissage immersives, interactives, et collaboratives. Toutefois, l’intégration réussie de cette technologie dans les environnements de formation existants et son coût restent des défis importants à surmonter.

Formations VR : une application formateur de gestion et visualisation multi-apprenants.

Formations VR : une application formateur de gestion et visualisation multi-apprenants.

Dans le paysage en constante évolution de l’elearning et de la formation immersive, une difficulté majeure rencontrée par les formateurs est le suivi et l’interaction avec les apprenants utilisant des casques autonomes. Jusqu’à récemment, les solutions existantes laissaient les formateurs quelque peu démunis, incapables de mesurer efficacement le progrès des apprenants ou d’interagir avec eux de manière significative lorsque ceux-ci étaient plongés dans l’expérience virtuelle. Cette lacune dans la technologie de formation a créé un besoin pour une solution plus intégrée et interactive. Pour y répondre, Audace a développé une application innovante à destination des formateurs.

Le défi des formations immersives

La formation immersive, bien qu’étant un outil très puissant pour l’apprentissage et l’engagement, présente un défi : l’isolement de l’apprenant dans le casque VR, ce qui rend difficile pour les formateurs le suivi de l’évolution de chaque participant et l’apport d’une aide en temps réel. Les plateformes comme UnityRenderStreaming et le Package WebRTC ont tenté de répondre à ce besoin en permettant la diffusion de contenus immersifs en direct. Cependant, ces technologies offrent une solution partielle, principalement limitée par des interactions en temps réel à sens unique et une capacité restreinte à gérer plusieurs utilisateurs simultanément.

L'innovation d'Audace

Face à ce défi, Audace a développé une application novatrice de gestion et de visualisation multi-apprenants pour casques autonomes. Cette solution permet non seulement aux formateurs de suivre en temps réel l’évolution de plusieurs apprenants dans un environnement virtuel partagé mais permet également une interaction directe et significative. Ce progrès technologique représente une avancée majeure en résolvant le problème de l’isolement de l’apprenant en formation immersive.

Caractéristiques et bénéfices

L’application se distingue par sa capacité à offrir une vue d’ensemble en temps réel de l’activité des apprenants, ainsi qu’une option pour zoomer sur un utilisateur spécifique, le tout avec une mise à jour fluide toutes les deux secondes. Elle est conçue pour être légère, adaptable et personnalisable, répondant ainsi aux besoins variés des formateurs et des apprenants dans différents contextes de formation. De plus, cette solution est compatible avec un large éventail de dispositifs ce qui élargit considérablement son application potentielle.

Comparaison et contexte

En comparant avec les technologies antérieures, l’application d’Audace offre une solution plus robuste et flexible pour les défis de la formation immersive. Alors que UnityRenderStreaming et WebRTC ont posé les bases de la diffusion de contenu en direct, ils n’ont pas réussi à fournir une plateforme permettant une interaction multi-apprenants efficace et en temps réel. L’innovation d’Audace vient combler cette lacune.

L’initiative d’Audace répond ainsi à un besoin pressant dans le domaine de la formation immersive en fournissant aux formateurs les outils nécessaires pour suivre, interagir et mesurer efficacement le progrès des apprenants utilisant des casques autonomes.

Trophées du Digital Learning : un nouveau projet Audace récompensé !

Avec le serious game « La Table de Marie »,
créé en partenariat avec Audace, SKEMA Business School remporte le Trophée du Digital Learning

SKEMA Business School, grande école de management française, vient de remporter le Trophée du Digital Learning dans la catégorie « Enseignement Supérieur ». Cette victoire vient récompenser ses efforts en matière d’innovation pédagogique, notamment au travers d’un projet novateur de formation développé avec le concours d’Audace.

Une solution originale pour répondre aux nouvelles exigences pédagogiques des élèves

Chaque année, SKEMA Business School organise le « Sprint Knowledge Management », un séminaire visant à sensibiliser les étudiants de L3 aux enjeux du management de la connaissance avec une mise en perspective de son impact organique et nourricier au sein d’une structure.

Convaincus de la nécessité de revoir les modèles pédagogiques traditionnels destinés aux jeunes générations, SKEMA a souhaité concevoir une formation originale mixant serious game multi-joueurs et coaching. En effet, un pilier du dispositif est assuré par des coachs qui accompagnent les étudiants à donner du sens à leurs actions, ainsi que par une équipe de correcteurs qui alimente les scores en temps réels et communique du feed-back aux équipes.

Le jeu sérieux (ou serious game) est un outil potentiellement puissant, encore largement sous-exploité, dans le contexte de la formation initiale. Une analyse comparative (benchmark) a révélé qu’il était peu développé dans l’enseignement supérieur. Pourtant, la jeune génération d’étudiants affiche des attentes élevées en matière de pédagogie. Ils considèrent qu’une trop grande quantité de théorie sans mise en application pratique est insuffisante, tandis qu’un excès d’études de cas traditionnelles est perçu comme répétitif. Il existe donc un dilemme : les étudiants ont besoin d’interagir plusieurs fois avec les concepts pour les assimiler, mais une répétition excessive leur donne l’impression que le contenu est redondant.

Convaincue de la nécessité de repenser les modèles pédagogiques traditionnels, l’école a donc cherché à répondre aux nouvelles attentes des étudiants en proposant un nouveau support ludique et pédagogique : un serious game collaboratif intitulé « La Table de Marie ».

La pédagogie inductive, telle que mise en œuvre dans ce dispositif, permet de résoudre ces dilemmes. Elle offre aux étudiants l’opportunité de découvrir de manière concrète les problématiques organisationnelles et humaines rencontrées dans le monde professionnel de manière ludique, tout en établissant des liens avec les concepts abordés au cours de leur programme de premier cycle universitaire. Cette approche vise à préparer les étudiants à des futures responsabilités au sein d’entreprises internationales, en les obligeant à travailler en équipe, à prendre des décisions collectives et à faire des choix dans un cadre limité en temps.

« Nous croyons fermement que plus tôt les étudiants sont exposés à des situations de gestion complexes, plus ils développeront des compétences de gestion responsables, ce qui est essentiel à la fois pour les organisations et la société dans son ensemble. »

Béatrice TOUSTOU, Enseignante-chercheuse

Réunir 800 joueurs, répartis en 160 équipes et sur 3 sites en France : le pari de ce serious game hautement collaboratif

Chaque année, non moins de 800 étudiants de L3, répartis en 160 équipes sur 3 campus participent au séminaire Knowledge Management de SKEMA Business School.

Pour ce faire, le dispositif développé par Audace devait répondre à plusieurs défis : gérer un grand nombre de joueurs en simultané, permettre la collaboration d’équipes à distance et l’utilisation d’une application temps réel avec un serveur scalable.

Le serious game multijoueur « La Table de Marie » plonge ainsi les étudiants dans un scénario similaire à celui de « Cauchemar en cuisine », les mettant au défi de résoudre des problématiques organisationnelles et humaines dans un restaurant haut de gamme. Ils endossent le rôle de consultants et doivent collaborer en équipe pour trouver des solutions, tout en recevant un accompagnement personnalisé de coachs et de correcteurs.

 

Cette solution repose sur le moteur de jeu Unity 3D et offre une variété d’activités interactives pour renforcer l’apprentissage : des activités fermées, telles que des processus et des quiz, ainsi que des activités ouvertes axées sur la créativité et la réflexion. Les fonctionnalités de l’application permettent aux étudiants de travailler de manière interactive, de valider leurs réponses en équipe. 

Plus de 86% de satisfaction : l’impact positif de la formation !

Qu’il s’agisse de collaboration, de résultats d’apprentissage ou du niveau d’implication et de motivation des étudiants, l’impact positif de cette innovation pédagogique a été nettement constaté par les équipes de coachs et de correcteurs.

La satisfaction s’est exprimée par le biais des questionnaires de satisfaction à chaud et de l’enquête de satisfaction réalisée par l’équipe pédagogique. Nous avons également organisé des séances de debriefing post-séminaire avec les délégués de classe et les intervenants (voir verbatims). Le pourcentage de satisfaction est au niveau de 86,4%, sur la base d’un très bon taux de réponses (37,85%).

Le questionnaire spécifique au serious game traité par une chercheuse indique les résultats suivants : activités intéressantes (88%), absorption par les activités proposées (88%), exercices mentalement exigeants (73%), amusement (86%), travail en équipe satisfaisant (88%). 

“Meilleur séminaire de l’année”

“Le cours pour lequel nous avons le plus travaillé”

“Ce côté pédagogie inductive est hyper puissant !”

Fort de son succès, le projet est destiné à être diffusé au-delà de l’établissement, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités dans le domaine du digital learning.

 

En remportant le Trophée du Digital Learning, SKEMA Business School témoigne de son engagement envers l’innovation pédagogique et l’excellence de son enseignement. De notre point de vue, ce succès illustre parfaitement la capacité des institutions éducatives à s’adapter aux besoins des étudiants et à repousser les limites de l’apprentissage traditionnel grâce aux technologies numériques.

Découvrez le projet en vidéo

Ce qu’on vous réserve sur le salon Elearning Expo 2024

Du 19 au 22 mars 2024 se tiendra le Salon SIRH/E-learning Expo à Paris Expo, Porte de Versailles. Comme chaque année, Audace ne manquera pas ce rendez-vous incontournable dans le domaine de la formation digitale et vous attend nombreux sur le stand A58.

Venez découvrir nos dispositifs de formation elearning, serious games ou immersive learning les plus innovantes et performantes dans de nombreux secteurs (enseignement et formation, industrie, logistique, BTP…) et répondant à de nombreux champs d’application : accueil de nouveaux salariés, RGPD, sécurité au travail et cybersécurité, formations aux gestes techniques, etc.

Nous vous inviterons également à tester nos simulateurs en réalité virtuelle sur mesure ou sur étagère (simulateur VR de formation à la conduite d’engins, simulations de process industriels, etc).

Assistez à notre sélection de mini-conférences

Jérôme POULAIN, Directeur associé d’Audace, spécialiste de la pédagogie depuis plus de 25 ans et Yann LEURENT, Chef de produit VR, auront le plaisir d’animer une série de mini-conférences gratuites (durée : 10 min.) sur des sujets de formation digitale. Chaque intervention sera suivie d’un temps d’échanges. Rendez-vous sur le stand A58 !

Programme du 20 mars 2024
11 h 00 :   Elearning, Serious Game, XR… Comment choisir le bon dispositif ?

Comment déterminer la meilleure approche pour répondre à vos objectifs pédagogiques ? Découvrez les avantages et inconvénients de chaque modalité d’apprentissage. Et maximisez l’engagement et la mémorisation de vos apprenants. Ciblé pour les experts en formation et RH. Obtenez les clés pour des choix d’apprentissage judicieux. 

11 h 30 :   Former en réalité virtuelle : quel coût ? quelle rentabilité ?

Dans cette mini-conférence, Yann Leurent bat en brèche les idées reçues et démontre comment la réalité virtuelle peut significativement réduire les coûts de formation tout en améliorant la qualité de l’apprentissage et l’excellence opérationnelle de l’entreprise. Avec des cas concrets pour illustrer la démonstration.

15 h 00 :  Comment ludifier ou gamifier son parcours digital de formation ?

Découvrez comment capter l’attention de vos apprenants, conserver la motivation tout au long de la formation et travailler la mémorisation des savoirs. Quels sont les leviers de la pédagogie et comment l’adapter à vos profils d’apprenants ? Comment intégrer de la ludo pédagogie dans un parcours de formation présentielle ou distancielle ? Peut-on tout gamifier ? Jérôme Poulain répondra à toutes vos questions.

15 h 30 :  Chasse aux risques, formations techniques… L’immersive learning au service de la sécurité et de la productivité de vos collaborateurs.

Casques de plus en plus accessibles, technologie de plus en plus perfectionnée… Avec l’immersive learning, l’apprentissage par la pratique et la logique d’essais/erreurs restent le meilleur moyen d’acquérir des compétences. L’immersive Learning se montre particulièrement efficiente pour répondre à de nombreux enjeux :intégrer de nouveaux opérateurs sans prendre de risque sur la production ; les former rapidement aux gestes métier critiques ;  déléguer la maintenance aux opérateurs dans le cadre de la TPM, améliorer la sécurité de vos opérateurs et réduire les accidents au travail…

Programme du 21 mars 2024
11 h 00 :   Intégrer un dispositif XR dans un parcours pédagogique : les bonnes questions à vous poser

Vous vous interrogez sur l’intégration de la réalité virtuelle dans votre parcours pédagogique ? Découvrez lors de cette mini-conférence les questions essentielles à considérer, de la pertinence du contenu à l’accessibilité technologique pour garantir la réussite de l’expérience immersive.

11 h 30 :   Réussir sa stratégie de déploiement d’un dispositif VR

Yann Leurent, Chef de produit VR chez Audace, vous livrera ses conseils pour un déploiement réussi de la réalité virtuelle dans votre parcours de formation. Apprenez à élaborer une stratégie efficace, de l’identification des besoins à la mise en œuvre pratique, et maximisez l’impact de vos initiatives VR sur la formation et l’engagement de vos apprenants.

14 h 00 :  Le pouvoir du « beau » en digital learning

Dans le monde du digital learning, la qualité rédactionnelle et l’esthétisme ne sont pas des détails, mais au contraire des éléments essentiels qui transforment l’expérience de formation. Rejoignez-nous pour découvrir comment ces composants clés peuvent significativement améliorer l’engagement, la compréhension et la rétention de l’information dans nos environnements numériques saturés.

15 h 45 :  Soyez novateurs avec SCORM, audacieux avec Tin Can

Pilier incontournable de la standardisation des contenus elearning, les stratégies SCORM peuvent considérablement optimiser la gestion et le suivi des formations. Pour aller plus loin, Tin Can offre de son côté une flexibilité inégalée dans la collecte de données, ouvrant ainsi la voie à des expériences d’apprentissage personnalisées et immersives. Rejoignez Jérôme Poulain pour une exploration de ces outils essentiels pour des formations plus efficaces.