IT for Good – Inclure, sécuriser, valoriser

L’enjeu de la formation ne se limite pas à la technique : il est avant tout humain. C’est ici qu’intervient le concept IT for Good, où la réalité virtuelle sert à inclure, sécuriser et valoriser les talents. Les nouveaux entrants – jeunes diplômés, personnes en reconversion ou sans expérience industrielle – peuvent découvrir leur futur environnement de travail sans stress ni pression, apprendre et répéter les bons gestes à leur rythme, et renforcer leur confiance avant d’intégrer la production. Ils peuvent aussi, très vite, valider si le métier leur convient – sans mobiliser une machine réelle, ni prendre de risque.

La VR joue un rôle clé dans la découverte de secteurs habituellement peu accessibles : installations nucléaires, salles blanches pharmaceutiques, zones à atmosphère contrôlée… Autant d’univers qui peuvent impressionner, voire rebuter si on y entre sans préparation. Grâce à l’immersion virtuelle, les futurs collaborateurs peuvent dédramatiser ces environnements, se familiariser avec les protocoles, l’ambiance, les tenues, et anticiper les éventuelles difficultés. Cela permet de prévenir les désengagements précoces et d’optimiser les parcours d’intégration.

De nombreuses organisations ont déjà constaté le potentiel de cette approche. Naval Group a développé un serious game VR pour attirer les jeunes vers la cybersécurité en les plongeant au cœur d’une cyberattaque en temps réel à bord d’un navire de guerreL’IFPRA, de son côté, utilise un simulateur pour former aux métiers du nucléaire, dans des environnements sensibles reproduits à l’identique, sans danger. L’UIMM a quant à elle misé sur l’immersion pour valoriser les métiers de l’électromobilité auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi.

Ces exemples montrent à quel point la réalité virtuelle peut devenir un outil de choix pour favoriser l’inclusion, sécuriser les parcours et révéler des vocations dans des secteurs techniques souvent méconnus ou perçus comme intimidants.

Ces exemples illustrent comment la VR contribue à inclure de nouveaux publics, à sécuriser les apprentissages dans des domaines complexes, et à valoriser des filières ou des talents qui pourraient autrement passer inaperçus. En rendant la formation ludique, immersive et sans risque, la réalité virtuelle renforce l’aspect social de la RSE en ouvrant les portes de métiers techniques à un public plus large et diversifié.

Capitaliser, transmettre, sécuriser

Outre l’efficacité opérationnelle et l’inclusion, la VR se révèle être un puissant outil pour capitaliser les savoir-faire, transmettre les connaissances, et sécuriser les compétences critiques. La VR permet de capturer les savoirs des opérateurs expérimentés, de les scénariser, et de les transmettre aux nouvelles générations. Elle devient ainsi une véritable mémoire vivante de l’entreprise, résiliente face aux départs en retraite ou à la rotation des effectifs.

Dans les industries sensibles, certains gestes métiers ne peuvent être répétés à volonté ni enseignés en conditions réelles sans coût ou risque élevé. La VR permet justement de contourner ces limites en recréant des situations complexes ou exceptionnelles en toute sécurité.

C’est le cas chez Orano, spécialiste du nucléaire, pour qui Audace a conçu plusieurs simulateurs immersifs. Le simulateur de décontamination piscine plonge les opérateurs dans un environnement virtuel réaliste où ils peuvent s’entraîner aux gestes techniques de nettoyage en piscine nucléaire, sans contrainte d’accès ni risque pour les installations. De même, le simulateur Jumper VR permet aux techniciens chargés d’interventions rapides dans des zones à haute dose (les « jumpers ») de se préparer en amont, chronométrés, dans des scénarios de stress, avec des objectifs précis à atteindre. Ces modules ont un double effet vertueux : préserver les compétences rares tout en préparant efficacement les nouveaux arrivants à des missions sensibles.

La VR permet également d’entraîner les équipes à gérer des situations rares ou critiques – incendie, contamination, défaut de stérilité – sans bloquer les équipements réels, ni exposer les collaborateurs.

Capitaliser, c’est aujourd’hui former mieux, sans attendre que l’expérience se perde. Et transmettre en VR, c’est sécuriser les savoir-faire clés, en limitant les risques humains, opérationnels et environnementaux.

Une technologie inclusive et accessible

Contrairement à certaines idées reçues, la réalité virtuelle peut grandement faciliter l’inclusion et l’accessibilité en formation. En créant un environnement d’apprentissage immersif, la VR met tous les apprenants sur un pied d’égalité, quels que soient leurs profils ou leurs difficultés, et ce sans jugement social. Plusieurs caractéristiques rendent cette technologie particulièrement inclusive.

D’une part, elle privilégie l’apprentissage par le visuel et le geste, ce qui est idéal pour les personnes allophones ou celles rencontrant des difficultés de lecture. Dans un module VR, nul besoin de longues explications textuelles : les consignes et démonstrations se font par l’image, le son et l’interaction, rendant la formation compréhensible par tous.

D’autre part, la VR est un milieu sans danger physique, ce qui la rend adaptée aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Un apprenant qui ne peut pas réaliser certains gestes dans la réalité peut tout de même vivre l’expérience en virtuel, en adaptant l’interface à ses besoins.

Enfin, en immersion virtuelle, chaque participant peut progresser à son rythme, à l’abri du regard des autres, sans la crainte du jugement en cas d’erreur. Ainsi, la VR offre un espace d’apprentissage bienveillant et universel, aligné avec les valeurs d’égalité des chances prônées par la RSE. En démocratisant l’accès à la formation, elle contribue à une montée en compétence plus inclusive de l’ensemble des collaborateurs.

Un levier transversal pour toute votre stratégie RSE

Au-delà des cas d’usage spécifiques, la réalité virtuelle est un levier transversal pour les entreprises, un outil stratégique qui touche à la fois la formation, les ressources humaines et la marque employeur.

Premier atout : la VR accélère l’onboarding des nouveaux arrivants sur site. Un parcours d’intégration en VR peut familiariser un employé avec son futur poste, son environnement de travail et les consignes qualité/sécurité, ce qui lui permet d’être opérationnel plus vite une fois sur le terrain. On allège ainsi les contraintes qualité lors des premiers jours de prise de poste tout en rassurant le nouvel employé.

Deuxième atout : la VR permet de standardiser les formations sur plusieurs sites, y compris à l’international. Plutôt que de dépendre de formateurs locaux aux pratiques variables, une entreprise peut déployer le même module VR dans toutes ses filiales, garantissant un niveau homogène de compétences et de connaissances partout dans le monde.

Troisième atout : les dispositifs immersifs servent à valoriser les métiers de l’entreprise auprès de publics cibles (jeunes diplômés, femmes en reconversion, demandeurs d’emploi, etc.) et ainsi renforcer l’attractivité du secteur. Par exemple, une simulation VR présentant de façon ludique les métiers peut donner envie à des candidats potentiels de rejoindre des filières en tension ou d’explorer des carrières qu’ils n’auraient pas considérées.

Ce qui rend la VR particulièrement puissante, c’est que toutes ces actions – onboarding, harmonisation des formations, promotion des métiers – peuvent se mener sans perturber la production, sans exposer de sites sensibles et avec une empreinte écologique minimale.

Former un employé en VR n’implique pas de monopoliser une machine de production ni de risquer un accident sur le lieu de travail. Organiser un salon virtuel des métiers ne nécessite pas de faire venir du public dans une usine réelle. Ainsi, la VR s’intègre en douceur dans les processus existants, en évitant les coûts cachés et les impacts négatifs qu’aurait pu engendrer une formation classique. Pour l’entreprise, cela signifie qu’elle peut innover dans ses pratiques de formation et de recrutement tout en respectant ses engagements RSE – un véritable cercle vertueux.

Laval Virtual : Audace vous attend sur le stand A15

Laval Virtual, c’est le 1er événement européen dédié aux technologies immersives (réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte) qui rassemble la communauté VR/AR depuis 1999.  Alors comme chaque année, les équipes d’Audace ne manqueront pas cet événement incontournable !

Venez découvrir et tester nos dernières solutions XR (formations VR mono et multi-joueurs, applications métiers en réalité augmentée, Smart Maintenance etc…), ainsi que notre application formateur pour la gestion et de le suivi des apprenants !

Nos équipes vous donnent rendez-vous sur le stand A15 !

UIMM – Simulation de Gigafactory de véhicules électriques

L’essor des gigafactories de batteries en France crée une demande croissante pour des profils hautement qualifiés dans divers métiers techniques. Pour répondre à ce besoin et valoriser les opportunités du secteur, l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) a fait appel à Audace pour développer une expérience immersive en réalité virtuelle. Ce dispositif innovant vise à attirer de nouveaux talents et à éveiller des vocations, notamment lors de salons professionnels. Conçue avec la norme OpenXR, l’application est compatible avec les principaux casques VR du marché et combine apprentissage ludique et innovation pour dévoiler l’avenir de l’industrie automobile.

DISPOSITIF

La simulation VR développée par Audace se compose de deux applications complémentaires :

  • Découverte du secteur : La première application propose aux utilisateurs une immersion dans l’univers de l’automobile grâce à des visites virtuelles d’usines, d’ateliers et de chaînes de montage, agrémentées de témoignages d’employés, pour offrir une vision d’ensemble des métiers du secteur.
  • Serious Game : La seconde application invite les participants à incarner un personnage dans un environnement industriel futuriste, rappelant un héros tel que Batman. Dans une base souterraine secrète, les utilisateurs doivent réaliser des missions professionnelles, manipuler des objets, utiliser des équipements de protection (EPI) et résoudre des problèmes techniques.

 

Les missions se déroulent dans un lieu central emblématique, le Cell Center, où les utilisateurs ont le choix entre un mode « histoire linéaire » ou une exploration libre. Parmi les activités proposées : la gestion d’une Electromobile 4.0 et l’inspection de risques en atelier. Les défis techniques et les mini-jeux sont conçus pour refléter les réalités de travail dans une gigafactory, immergeant les utilisateurs au cœur des processus de production.

Technologie

Développées sous Unity et compatibles avec le Meta Quest 3, ces applications exploitent la norme OpenXR pour garantir leur adaptabilité à d’autres casques VR, renforçant ainsi leur accessibilité.

OBJECTIF

L’objectif de ce projet est de permettre à un large public de découvrir les métiers de l’industrie automobile, et plus particulièrement ceux des gigafactories de batteries, afin de susciter des vocations dans un secteur en pleine transformation.

CIBLE

Le dispositif s’adresse au grand public, en particulier aux salariés en veille ou en reconversion, ainsi qu’aux demandeurs d’emploi, lors des salons professionnels organisés par l’UIMM.

DECOUVREZ LE PROJET EN IMAGES

Naval Group – Séduire les talents de la cybersécurité par la réalité virtuelle

Leader européen du naval de défense, Naval Group est en première ligne face aux cybermenaces. Pour renforcer l’attractivité de ses métiers en cybersécurité et faire découvrir autrement les enjeux de sa cyberdéfense, l’entreprise a choisi une stratégie innovante : développer un serious game en réalité virtuelle, qu’elle déploie sur les salons professionnels pour capter l’attention des visiteurs. Une véritable technique du « pot de miel » : séduire par l’expérience pour mieux révéler les défis à relever.

Une immersion ludique pour comprendre les cyberattaques

Inspiré des jeux d’arcade, ce serious game plonge le joueur à bord d’un navire de défense en pleine mer. Soudain, le radar s’affole : des drones marins malveillants approchent. Communications brouillées, GPS piraté, leurres ennemis… Il faut agir vite. Guidé par une intelligence embarquée, le joueur devient un acteur de la cyberdéfense.

L’expérience se déroule en trois phases :

  • Phase 1 : Localiser et neutraliser
    Dans un dôme radar holographique, le joueur doit repérer les navires leurres générés par l’attaque et les neutraliser à l’aide d’un canon cyber. Attention : des navires alliés apparaissent aussi dans le champ de tir. Le stress monte, le temps est compté.
  • Phase 2 : La vraie menace…
    L’attaque prend une autre tournure : le système de navigation automatique est désorienté. Le GPS est brouillé. Le joueur doit alors recaler les constellations pour éviter une collision avec un navire allié.
  • Phase 3 : Chasser la source du chaos
    Grâce à sa réussite, le joueur repère le drone mère à l’origine de l’attaque. Une torpille est lancée… mais l’ennemi se transforme et prend son envol ! Il faut passer en mode missile mer-air et abattre la cible en plein ciel.

Un outil au service de la pédagogie et du recrutement

Ce serious game poursuit un double objectif :

  • Sensibiliser un public non-expert aux enjeux concrets de la cybersécurité dans le secteur naval, de manière accessible et immersive.
  • Séduire les talents, notamment les jeunes profils techniques, en leur montrant la réalité et l’intensité des missions menées par les équipes cyber de Naval Group.

Un déploiement en salons pour maximiser l’impact

Présenté sur les salons professionnels et les forums emploi, ce dispositif attire les regards, suscite la curiosité et engage la discussion avec les recruteurs. Une expérience marquante, conçue comme une porte d’entrée vers une carrière au cœur de la cyberdéfense.

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Workshop PICO : les nouveautés 2024 en VR et réalité mixte

Le 18 septembre dernier, Emile, l’un de nos lead-développeurs, a eu l’opportunité de participer à un workshop organisé par MATTS DIGITAL, centré sur les dernières innovations de PICO, un acteur incontournable du marché des casques de réalité virtuelle (VR). Cette journée a permis de découvrir les ambitions de PICO pour 2024 et les produits qui marqueront le secteur.

PICO, un acteur en pleine expansion

Depuis son arrivée sur le marché européen en 2017 avec les modèles PICO Neo et Goblin, PICO n’a cessé d’innover, lançant sept modèles en seulement six ans, dont les Neo 2 (2019) et Neo 3 Pro (2021). Aujourd’hui, la marque s’est imposée comme l’un des trois principaux fabricants de casques VR dans le monde, avec une expertise particulière dans les casques autonomes.

PICO cible principalement le marché B2B, notamment dans les secteurs de l’éducation, de l’industrie et de la santé. Avec des casques proposant à la fois des expériences en 3DoF (trois degrés de liberté) et 6DoF (six degrés de liberté), la marque s’adresse à des utilisateurs qui recherchent des interactions plus immersives dans les environnements virtuels. Le 6DoF, par exemple, permet un déplacement complet dans l’espace, tandis que le 3DoF limite l’interaction à la rotation de la tête.

L’une des ambitions stratégiques de PICO est de passer du stade de la preuve de concept (POC) à des déploiements à grande échelle. Cela inclut la gestion de flottes de casques pour les entreprises, un aspect essentiel pour les organisations souhaitant intégrer massivement la VR dans leurs processus. Parmi les avantages concurrentiels de PICO, on note l’absence de collecte de données personnelles, l’utilisation des casques sans besoin de créer un compte utilisateur, et la possibilité de personnaliser les casques à la demande.

PICO 4 Ultra : des performances à la hauteur

Lors du workshop, PICO a levé le voile sur son dernier modèle, le PICO 4 Ultra, conçu pour rivaliser directement avec le Quest 3 de Meta. Équipé d’un processeur Qualcomm Snapdragon XR2, de 12 Go de RAM et d’un stockage de 256 Go, ce casque présente des caractéristiques techniques impressionnantes. Il est compatible avec OpenXR, une norme facilitant le développement d’applications inter-casques, et prend en charge le Wi-Fi 7 pour une connexion ultra-rapide. Avec des fonctionnalités de réalité mixte intégrées (accès à la caméra frontale, handtracking…), le PICO 4 Ultra offre une expérience immersive de qualité supérieure.

En comparaison avec le Quest 3, le PICO 4 Ultra se distingue par une mémoire plus importante, une meilleure caméra frontale, un écran plus large et une autonomie prolongée. Bien que son prix soit plus élevé (695 € contre 450 € pour le Quest 3), il intègre toutes les fonctionnalités nécessaires sans frais supplémentaires, ce qui en fait une solution clé en main pour les entreprises, minimisant ainsi les obstacles à son adoption.

PICO 4 Tracker : l’innovation en mouvement

Parmi les autres nouveautés dévoilées, le PICO 4 Tracker a particulièrement retenu l’attention. Ce capteur de mouvements, pesant seulement 14g, est compatible avec tous les casques PICO. Doté d’une autonomie de 25 heures et d’une calibration en moins de 10 secondes, il offre des performances supérieures à son concurrent direct, le HTC Ultimate Tracker. Avec un prix compétitif de 89 € la paire (contre 239 € pour le modèle HTC), ce tracker pourrait rapidement s’imposer sur le marché.

Des solutions logicielles adaptées aux besoins des entreprises

En plus du matériel, PICO met à disposition des solutions logicielles conçues pour optimiser l’utilisation de ses casques. L’une d’entre elles permet de scanner et partager des environnements en réalité mixte pour des applications multijoueurs (LBE – Location Based Entertainment). Bien que cette fonctionnalité nécessite un serveur ou un câble pour le partage, elle ouvre de nombreuses possibilités pour les entreprises souhaitant créer des expériences collaboratives immersives.

Le PICO Business Suite offre quant à lui des outils complets pour gérer une flotte de casques en local. Synchronisation de contenu, mode kiosque, communication à distance : tout est pensé pour simplifier la gestion de nombreux casques dans des contextes professionnels tels que la formation ou la présentation. PICO a également annoncé le lancement en fin d’année du Business Device Manager, une solution similaire à ArborXR, permettant de gérer à distance les mises à jour et les commandes des casques.

 

Le PICO 4 : un atout majeur pour la VR et la réalité mixte

Le PICO 4 se distingue autant en réalité virtuelle qu’en réalité mixte. En VR, il affiche des performances supérieures grâce à son processeur Qualcomm Snapdragon XR2 et sa mémoire de 128 Go. Ces caractéristiques en font un outil idéal pour des applications intensives telles que la formation, la simulation ou encore la collaboration virtuelle. Le confort et l’ergonomie du casque, avec une répartition du poids optimisée, permettent de longues sessions immersives sans inconfort.

En réalité mixte, la caméra frontale haute résolution du PICO 4 permet une intégration fluide d’éléments virtuels dans le monde réel. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée aux secteurs comme l’architecture, où des plans 3D peuvent être superposés sur des environnements réels, ou encore la maintenance, où les techniciens peuvent suivre des instructions en temps réel. Grâce à la norme OpenXR, les applications développées pour le PICO 4 sont compatibles avec une large gamme de casques, rendant ce modèle particulièrement attractif pour les entreprises.

 

Conclusion

Ce workshop a confirmé que PICO continue de s’imposer comme un leader sur le marché de la réalité virtuelle, avec une forte orientation B2B. Leurs solutions, tant matérielles que logicielles, répondent aux besoins spécifiques des entreprises souhaitant déployer la VR et la réalité mixte à grande échelle. Avec des produits comme le PICO 4 Ultra et le PICO 4 Tracker, la marque s’affirme comme un acteur clé à suivre dans les prochaines années.

Réalité Mixte vs Réalité Virtuelle en Formation : quel potentiel supplémentaire ?

Dans le cadre de la formation, la réalité virtuelle (RV) offre des expériences immersives complètes en plongeant les apprenants dans des environnements simulés. La réalité mixte (RM), qui combine éléments virtuels et monde réel, permet d’aller encore plus loin. En ajoutant des interactions entre le virtuel et le réel, la RM offre des perspectives nouvelles pour des formations plus efficaces, collaboratives et immédiatement applicables. Avec l’arrivée des nouveaux casques, tels que ceux de Meta et Pico, cette technologie devient en plus très accessible financièrement, facilitant son adoption dans le milieu professionnel.

Interaction avec l’environnement réel : un apprentissage ancré dans la réalité

Contrairement à la RV, qui isole l’apprenant dans un monde entièrement virtuel, la RM permet d’intégrer des éléments numériques au sein de l’environnement réel. L’apprenant peut ainsi continuer à voir, entendre et interagir avec son environnement physique tout en recevant des informations supplémentaires via des éléments virtuels.

Dans le domaine de la formation, cela se traduit par des situations où un apprenant peut utiliser des outils réels tout en suivant des instructions affichées en réalité mixte. Par exemple, un électricien en formation peut manipuler un tableau de distribution réel, tout en voyant apparaître des indications visuelles virtuelles sur les différentes étapes à suivre ou les points de sécurité à vérifier. Cette continuité entre le virtuel et le réel permet une meilleure acquisition des compétences, car l’apprenant est en contact direct avec les objets qu’il utilisera dans son quotidien professionnel.

Collaborer à plusieurs en temps réel sur des tâches de formation

L’un des principaux avantages de la RM par rapport à la RV est la possibilité pour plusieurs utilisateurs d’interagir ensemble sur un même objet virtuel, tout en restant ancrés dans leur environnement physique. Cela permet une approche collaborative fluide.

Prenons l’exemple d’une formation en maintenance industrielle. Plusieurs techniciens peuvent se trouver dans la même pièce et observer simultanément un modèle virtuel de la machine qu’ils apprennent à réparer. Chacun peut proposer des actions, tester des procédures ou discuter des solutions à adopter, tout en voyant en temps réel les ajustements effectués. Ce type de collaboration, renforcée par la RM, permet aux apprenants de travailler ensemble de manière efficace et interactive, en partageant un objet d’étude commun.

Utiliser des objets physiques tout en intégrant des données virtuelles

L’un des aspects qui différencie fondamentalement la RM de la RV est la possibilité d’interagir avec des objets physiques tout en recevant des données virtuelles. En RM, l’apprenant peut plus facilement utiliser de vrais outils ou équipements tout en étant guidé par des informations virtuelles en temps réel.

Par exemple, lors d’une formation en maintenance automobile, un apprenant peut manipuler un moteur réel tout en voyant des informations virtuelles projetées sur les différentes pièces. Ces informations peuvent inclure des consignes de montage, des schémas techniques ou des points d’attention spécifiques. Cela permet de lier théorie et pratique de manière fluide, en offrant une formation à la fois réaliste et instructive.

Assistance à distance : l’expert à portée de main

Un autre avantage majeur de la RM est la possibilité d’intégrer l’assistance d’un expert à distance en temps réel. Grâce à la réalité mixte, un formateur ou un expert peut suivre en direct les actions de l’apprenant, et lui fournir des conseils précis, sans être physiquement présent.

Par exemple, dans le cadre d’une formation en maintenance d’équipements industriels, un expert distant peut observer, via un flux vidéo, ce que l’apprenant voit à travers ses lunettes de réalité mixte. Il peut ensuite annoter directement l’image perçue par l’apprenant, pointer des zones spécifiques de la machine ou donner des instructions verbales et visuelles pour corriger une erreur ou guider l’apprenant dans une procédure complexe. Cette capacité à bénéficier d’une assistance personnalisée en temps réel, sans être sur site, représente un atout majeur pour les formations, en particulier lorsque les ressources humaines qualifiées sont limitées.

Renforcer l’immersion tout en restant connecté au monde réel

Contrairement à la RV, où l’utilisateur est entièrement déconnecté de son environnement physique, la RM conserve le lien avec ce dernier, ce qui est essentiel dans certaines formations où l’interaction avec des équipements réels ou des collègues est nécessaire.

Dans un scénario de formation en sécurité incendie, par exemple, l’apprenant peut voir des flammes virtuelles apparaître dans un environnement physique réel, tout en ayant accès à des indications sur les gestes à adopter, les risques à éviter, ou l’utilisation correcte d’un extincteur. L’apprentissage se fait donc en immersion totale, mais dans un environnement qui reste ancré dans la réalité professionnelle de l’apprenant, offrant une meilleure transition vers les situations de terrain.

Des retours en temps réel pour une adaptation continue

La RM permet également d’offrir des retours d’information immédiats et contextuels. Pendant une formation, l’apprenant peut recevoir des conseils, des alertes ou des corrections en temps réel, directement intégrés dans son environnement. Cela renforce l’apprentissage par la pratique, en aidant l’apprenant à corriger ses actions sans interrompre le flux de travail.

Prenons le cas d’une formation en soudure : si l’apprenant commet une erreur de technique, la RM peut afficher instantanément des indications correctives directement sur la pièce travaillée, telles que des lignes guides ou des messages indiquant des zones mal soudées. Ce retour immédiat, basé sur des actions réelles, aide à renforcer l’apprentissage par l’expérience.

En permettant l’interaction simultanée avec des objets réels et virtuels, la réalité mixte permet donc non seulement d’ancrer les apprentissages dans la réalité de l’environnement de travail, mais aussi de renforcer la collaboration et d’offrir une assistance à distance en temps réel. Pour les formations nécessitant une manipulation d’équipements réels ou des échanges entre équipes, la RM s’impose comme une technologie flexible, réaliste et immédiatement applicable.

Ineris – Formation VR aux risques ATEX

Les atmosphères explosibles (ATEX) représentent un risque majeur dans de nombreux secteurs industriels où des mélanges de gaz, vapeurs, ou poussières inflammables peuvent provoquer des explosions. La réglementation impose une évaluation rigoureuse des risques et l’utilisation d’équipements adaptés pour prévenir ces dangers.

Spécialisé dans la prévention des risques industriels et environnementaux, l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) développe des outils, des formations et des certifications qui aident les industriels à se conformer aux réglementations et à adopter des pratiques sécuritaires. L’Ineris propose ainsi des formations ATEX complètes, comprenant des modules spécialisés sur l’évaluation des risques (zonage ATEX) et la gestion des équipements.

La formation certifiante Ism-ATEX, reconnue en France et à l’échelle internationale, est l’unique formation certifiante dans ce domaine. En 2019, un module e-learning avait été développé pour rendre l’accès à ces formations plus flexible et moderne.

Dans un souci d’innovation et pour renforcer son positionnement de leader, l’Ineris a introduit un simulateur en réalité virtuelle (développé par Audace) comprenant deux scénarios immersifs qui offrent des mises en situation réalistes et la mise en application de mesures de sécurité essentielles.

DISPOSITIF

Simulateur en réalité virtuel composé de deux scénarii :

  • Le premier scénario consiste en une intervention technique sur un groupe moto-pompe ATEX et la préparation de travaux dans une zone à risque. L’apprenant est confronté à une fuite de gaz qu’il doit stopper le plus rapidement possible afin d’éviter l’explosion.
  • Dans le second scénario, l’apprenant doit réaliser des opérations de maintenance de premier niveau (contrôle, nettoyage et remplacement de pièces) et de remise en service de la pompe. Ce scénario, qui se déroule également dans une zone ATEX, inclue des mesures de gaz, des validations ou refus, le déclenchement de la sirène POI, etc.

CIBLE

Toute personne étant amenée à travailler dans une zone ATEX.

OBJECTIF

Se former à intervenir en zones ATEX en toute sécurité.

SNCF – Simulateur de risque ferroviaire

Les déplacements et travaux effectués dans les emprises ferroviaires exposent les salariés à des risques et dangers définis comme des « risques ferroviaires ». Ces risques ferroviaires concernent les risques liés à la circulation d’un train, à savoir le risque de heurt par circulation et la mise en danger par l’effet de souffle provoqué par le passage d’une circulation.

Afin de sensibiliser ses collaborateurs à ces dangers, la SNCF, par le biais de sa Fabrique AR.VR, a confié à Audace le développement d’une application VR de simulation des risques de ferroviaires.

DISPOSITIF

Equipé d’un casque VR autonome, l’apprenant se retrouve immergé aux abords d’une voie ferrée. Sa mission : traverser les voies entre deux circulations de train afin de prendre en photo un équipement électrique. Il doit pour cela se déplacer en sécurité le long des voies et traverser celles-ci après avoir respecté des règles de précautionLors de l’exercice, l’apprenant se retrouve confronté à l’arrivée imminente de trains à 130km/h (dans un sens, puis dans l’autre) et encours le risque de se faire percuter.

Rails, ballast, végétation, caténaire, train… La simulation hyper réaliste de l’environnement rend l’expérience plus percutante et facilite ainsi l’ancrage mémoriel des apprenants. Le son et les vibrations liés au passage des trains (avec avertissement sonore du conducteur) ont également été reproduits. Cela permet de susciter une vive émotion chez l’apprenant (effet de surprise, état de stress…) et contribue ainsi la mémorisation des bonnes pratiques de sécurité.

Pour faciliter l’expérience utilisateur, l’application est compatible avec les casques autonomes Meta Quest 3 et Meta Quest 2. Une voix off a également été intégrée au dispositif.

CIBLE

Techniciens SNCF.

OBJECTIF

Sensibiliser les salariés SNCF aux risques ferroviaires aux abords des voies en environnement rural.

AFTRAL / PROMOTRANS – Simulateur de halle logistique

Pour répondre à la demande d’AFTRAL et de Promotrans, acteurs majeurs de la formation professionnelle aux métiers du transport et de la logistique, Audace Digital Learning a créé un métaverse pour former les futurs professionnels de la logistique. Les apprenants, équipés de casques VR autonomes sont invités à plonger dans une halle virtuelle grandeur nature et à se former en temps réel sous la supervision d’un formateur à distance.

DISPOSITIF

Ce simulateur de formation aux métiers de la logistique couvre l’ensemble des process métiers inhérents à l’activité d’une halle : réception et expédition de marchandises ; préparation et emballage de commandes ; stockage, déstockage et réapprovisionnement de picking ; contrôle qualité ou encore inventaire.

L’apprenant, équipé d’un casque VR autonome (Meta Quest 3), doit mener à bien ses missions dans un entrepôt grandeur nature, en interagissant avec d’autres avatars (préparateur de commande, inventoriste, cariste, contrôleur qualité,…). Afin de renforcer le réalisme de l’expérience, les scénarii développés par Audace comportent également des personnages non joueurs et autres dangers potentiels, dont l’apprenant doit aussi tenir compte. 

Le formateur, quant à lui, est connecté à distance depuis un PC. Audace Digital Learning a, pour ce faire, développé une solution innovante qui lui permet de superviser l’ensemble des apprenants et de visualiser leur évolution en temps réel.

6 scenarii ont ainsi été développés par Audace, pour un total de 2 heures de formation en réalité virtuelle.

CIBLES

Apprentis de la filière logistique.

OBJECTIFS

Former de futurs logisticiens au plus près du réel en toute sécurité avant de se confronter aux conditions réelles de travail.

Des addons qui facilitent la création d’applications immersives

Dans un monde de plus en plus axé sur les réalités augmentée (AR) et virtuelle (VR), les développeurs recherchent constamment des solutions pour simplifier et accélérer la création d’applications immersives. Photon Engine, avec ses produits Photon Fusion et Photon Unity networking (PUN), propose des outils qui facilitent le développement XR.

Photon Fusion : Optimisation des Interactions en Temps Réel

Photo Fusion est conçu pour répondre aux exigences spécifiques des applications XR en offrant une gestion optimisée des interactions en temps réel avec une faible latence. Ce qui est vital pour maintenir l’immersion et la fluidité des expériences VR et AR. En simplifiant la synchronisation des états, la gestion de la physique réseau, et l’input multiple, Fusion permet aux développeurs de se concentrer sur la création de contenu de haute qualité sans se préoccuper des aspects techniques du réseau.

Exemple concret : dans le domaine de la santé, une simulation peut permettre à des chirurgiens de pratiquer des procédures complexes en coopération avec d’autres chirurgiens connectés à distance. Ils peuvent interagir avec des instruments virtuels et des organes modélisés avec une réponse en temps réel, offrant ainsi une plateforme de formation et de collaboration innovante.

Photon PUN : intégration avec Unity pour des Applications Multi-utilisateurs

Photon PUN est spécifiquement adapté à Unity, un des moteurs de développement les plus populaires pour l’AR et la VR. L’intégration de PUN dans le développement permet de bénéficier de nombreuses briques logiciels ou addons (modules complémentaires ou extensions, qui ajoutent des fonctionnalités supplémentaires à un programme principal) qui facilitent le développement d’applications immersives multi-utilisateurs.

Perspectives concrètes pour le développement en XR

Le futur du développement XR avec des outils comme ceux de Photon semble prometteur. En simplifiant la complexité des réseaux, Photon permet de se lancer dans des projets XR plus ambitieux. Par exemple, la création d’espaces de travail virtuels où les interactions sont aussi naturelles que dans le monde réel.

Ces outils facilitent la création d’applications immersives, permettant aux entreprises et aux formateurs de développer des solutions innovantes qui améliorent non seulement les processus opérationnels et éducatifs, mais ouvrent également la voie à des expériences utilisateur plus immersives et engageantes.

Apprentissage des langues. Une étude de 2021 a révélé que l’immersion dans un environnement VR où les apprenants pratiquent la langue dans des contextes réels améliore non seulement la mémoire procédurale mais aussi renforce la confiance en utilisant la langue dans des situations pratiques.

Formation militaire et aéronautique. Les simulateurs de vol en VR sont utilisés depuis longtemps pour entraîner les pilotes, leur permettant de mémoriser les procédures de vol sans les risques associés au pilotage d’un véritable avion.

Formation aux procédures et gestes techniques. Chez Bridgestone, un simulateur de formation à la fabrication de pneus en réalité virtuelle, réalisé par Audace, s’intègre dans un parcours de blended learning ménageant des contenus théoriques et pratiques. Les opérateurs approfondissent leur connaissance théorique des différentes machines-outils en e-learning ; puis, cette première formation étant bouclée, se forment aux opérations techniques sur le jumeau virtuel. Enfin, l’apprenant peut mettre en pratique sa formation sur jumeau physique et pratiquer les différentes opérations en activant, notamment, sa mémoire musculaire.

Ce parcours complet de formation a permis d’augmenter la productivité ainsi que la sécurité des employés en réduisant de 30 à 50 % les incidents de sécurité et les problèmes de non-qualité. Par ailleurs, d’importantes économies d’échelle ont été réalisées : l’immobilisation des moyens matériels de production requis pour la formation a été diminuée de de 80% et l’immobilisation des moyens humains de 90%.